En guerre
Ces derniers mois, les moments d'acalmie ont été de bien trop courte durée. Et j'ai fini par l'accepter comme une fatalité.
Hier un courrier de l'inspection d'académie nous convoquant à une réunion dans une semaine est arrivé par la poste alors que nous ne l'attendions pas. Pourquoi l'inspectrice de l'académie elle-même, souhaite-t-elle "évoquer avec nous la poursuite du projet de scolarité de Simon"?
D'emblée j'ai pensé au pire, à cette pression que l'on exerce sans cesse sur nous afin de nous convaicre que descolariser Simon est la meilleure solution pour lui, aux mots "d'enfant en souffrance à l'école" qui avaient été employés par la psychologue scolaire en début d'année et qui avaient fait des ravages dans mon coeur de maman déja malmené.
Aujourd'hui et avec le recul d'une journée pendant laquelle nous nous sommes encore renseignés, avons passé mille et un coups de téléphone à des associations qui luttent pour le respect des droits des enfants en situation de handicap, je me sens confiante et armée pour aller jusqu'au bout de cette lutte, si la scolarisation de mon fils doit en être une.
Et forte de ce nouveau regain d'énergie, je peux de nouveau regarder ma joyeuse ribambelle sauter, tournoyer, sans crainte de l'avenir.
Nous ne sommes pas du genre à nous laisser imposer des choix que nous ne partageons pas, et tant pis pour ceux qui se mettront en travers de notre chemin!