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Des Jours et des Lunes
23 mai 2011

Petites contrariétés

 Malgrè ma farouche volonté 004 et tous mes efforts quotidiens, je sens en ce moment, que ma sérénité n'est pas très posée et que la moindre contrariété peut me faire basculer vers la colère ou le désespoir. Je voudrais pouvoir être d'humeur constante et  que mes certitudes ne soient pas sans cesse ébranlées. Mais loin s'en faut, et je suis la première à le regretter.

La réponse tant attendue du directeur de cette école dans laquelle nous espérons toujours pouvoir inscrire Simon et Suzanne, voire Alice, n'est pas encore arrivée aujourd'hui alors qu'il s'y était engagé. Sans doute ne se rend-il pas compte de l'importance que cette décision a à nos yeux, de l'impact qu'aura cette dernière  sur l'organisation de notre vie future et  à laquelle il faut dès à présent penser afin de pouvoir prévoir, prévenir, anticiper pour ne pas se retrouver désemparés et sans solution à la rentrée.

Mon téléphone, mon joujou qui me permettait de communiquer avec une si grande facilité a disparu justement ce soir, et je m'en veux de ne pas savoir s'il a été égaré ou dérobé...Ce n'est pas bien grave, je le sais, mais je me sens déboussolée sans cet objet auquel j'étais attachée. Nouvelle contrariété.

Enfin, j'ai eu le désagrément d'apprendre que, toute la journée, Simon  avait de nouveau provoqué et testé son Auxiliaire de vie Scolaire, alors que leur relation semblait s'être bien apaisée et que nous n'avions que des éloges sur son comportement en classe depuis le retour des vacances de printemps...Dernière frustration...

Alors, j'ai bien conscience qu'il n'y a pas eu de nouvelle dramatique, de gros pépin ou de véritable problème à gérer, mais ces petits riens ont suffi à mettre à mal mon équilibre précaire, et m'on fait dire, ce soir, des mots que j'ai regrettés, à peine étaient-ils prononcés.

Je tente de me rassurer en me disant que les enfants ont besoin d'être confrontés à la fragilité et aux imperfections de leurs parents et que tout cela n'est pas si grave, à partir du moment où ils ont la certitude,  en s'endormant, d'être aimés plus que tout au monde. Mais j'aimerais tout de même réussir à ne plus avoir les nerfs aussi à vif et à vivre le présent avec une plus grande zénitude.001003

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Commentaires
B
Claire, il n'y a pas de petites ou de grandes contrariétés ! des heurts qui nous font mal et qui polluent notre vie... Quels qu'ils soient !
Des Jours et des Lunes
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