Bonheurs Fugaces
Il y a eu cette belle journée où nous avons retrouvé les cousins près d'Arcachon, avec des moules et des huîtres dégustées dans un resto avec vue sur le bassin, l'inévitable grimpée de la dune du Pyla par la face nord!, la descente en courant, le bain de pieds des enfants dans l'eau salée, qui, les vagues aidant, s'est rapidement terminé en une baignade intégrale de nos 6 petits nudistes, le séchage rapide au vent avant d' affronter la remontée plus douce, tout en savourant ce paysage pittoresque, unique, puis de s'offrir le dernier plaisir d'une redescente à toute blinde jusqu'au camping des "Flots Bleus" (oui, oui, celui du Film!).
Un bien doux interlude, avant cette nouvelle période difficile dans laquelle nous sommes plongés depuis vendredi jusqu'au cou...
Pas moins de 8 crises d'épilepsie pour Simon en ce vendredi qui nous ont fait débouler aux urgences, car cela devenait tout simplement insoutenable.
Le désarroi du médecin urgentiste, et le nôtre bien plus profond encore...
Finalement, après avoir dû hurler, que non!, nous ne rentrerions pas à la maison avec notre enfant dans cet état là, les coups de fils passés aux services de neuropédiatrie parisiens d'astreinte pour savoir que faire, l'augmentation du traitement que nous étions en passe d'arrêter et la promesse de démarches dès lundi pour tenter d'avancer le rendez-vous prévu fin décembre avec la spécialiste parisienne...
Depuis hier soir, nous sommes de retour à la maison. Simon est dans un état d'énervement jamais connu, à la limite de l'indescriptible. Et il faut avoir des nerfs en acier trempé et porter en soi une sacrée dose d'amour pour tenir le coup, je vous le jure, le plus difficile étant de voir notre petit garçon dans cet état de mal-être épouvantable sans qu'une réelle solution nous soit pour le moment proposée...
Dur, dur de garder l'espoir et de rester optimiste dans ces conditions. Je reprends le travail demain, sur les rotules, et plus désemparée par l'incertitude du lendemain que jamais...