Des nouvelles du front

Dire que j'ai été touchée par vos adorables messages serait un doux euphémisme. De même que le soutien sans faille de ma famille et de mes amis m'a permi de ne pas sombrer, vos commentaires m'ont également indéniablement aidés à tenir le coup pendant cette semaine éprouvante.

Ce soir Simon dort dans SON lit,... enfin, après 7 jours d'hospitalisation. Il a encore un traitement corsé mais nous pouvons le gérer à domicile et il restera avec son papa pour se reposer quelques jours. Il nous a une fois de plus épaté par son courage et sa détermination.  Quant à mes filles, ah! mes filles! se sont juste des anges!

(plateau de petit déj qu'elles m'ont apporté au lit ce matin , mon chéri ayant pris le relais à l'hopital depuis hier...)

La vie va pouvoir reprendre son cours, et qu'est-ce qu'on l'aprécie ce ronron du quotidien lorsqu'il à été brusquement chamboulé!

Je profite de ce petit billet pour relayer celui écrit par mon amie Sophie. Elle y explique avec la plus grande clarté l'hérésie anticonstitutionnelle que représente cet amendement 274 à la loi  Paillon de 2005 sur la scolarisation des enfants en situation de handicap, et je suis en parfait accord avec tout ce qu'elle évoque, que ce soit dans son post ou dans ses commentaires.

Simon, comme bien d'autres enfants est directement concerné.

Nous avons trouvé une école bienveillante vis à vis des enfants différents et malgré l'orientation préconisée par la Maison départementale des personnes handicapées vers un Institut Médico-éducatif, nous avons pu, parce que nous pensons que c'est ce qui lui convient le mieux, et parce que les parents étaient jusqu'alors les derniers décisionnaires, le scolariser en CLIS avec des temps d'inclusion en classe ordinaire. Il y apprend à son rythme, joue avec les autres dans la cours, va à la patinoire ou à la piscine avec les petits CP...Bref tout roule! Que se passera-t-il si cet amendement est maintenu, et si ses enseignants décident qu'il n'a plus sa place dans cette école?

D'une part cela ne constituerait-il pas une perte de chance considérable pour notre enfant qui apprend tant au contact des autres? D'autre part, que ferions-nous en attendant qu'une place dans les IME alentours se libère (délai d'attente 2 ans minimum) ? Ne serait-ce pas tout bonement désastreux pour lui de se retrouver à la maison, sans lien social ni prise en charge éducative, avec une maman contrainte d'arreter de travailler pour le garder...une spirale infernale qu'il faut à tout prix éviter.

Alors, pour tous les enfants handicapés, prenez quelques minutes pour signer cette PETITION afin de leur donner la possibilité d'avoir le plus bel avenir possible.

D'avance Merci!