Un samedi pas comme les autres
Tout le monde s'est réveillé un peu grognon et fatigué de s'être couché si tard la veille. Pendant que ma danseuse se transformait en golfeuse pour son cours hebdomadaire, je me suis attelée au rangement de la maison, à la préparation du gâteau que Simon devait amener chez son petit copain. Il s'est montré ravi à l'idée de cette invitation, répétant en boucle que sa petite soeur n'irait pas car elle était trop petite justement. Je crois que même si la vivacité d'esprit de sa cadette le pousse à progresser et qu'ils partagent une grande complicité (dans les bêtises étrangement surtout...), Simon a besoin aussi de réaffirmer sa place d'ainé par rapport à cette petite soeur qui le dépasse déjà dans bien des domaines.
Il est parti enchanté, le petit cadeau bien serré dans ses mains. Là-bas, les petits copains l'ont gentiment accueilli, et il y avait même un trampoline sur lequel tous les enfants sautaient déjà. Une petite fille, en toute innocence a décrété que Simon ne pourrait pas grimper dessus car il était "handicapé". Ce mot m'a fait mal je dois bien l'avouer, même s'il n'était emprunt d'aucune méchanceté, et j'ai été fière de mon fils lorsqu'il s'est mis à sauter bien plus haut et avec bien plus d'aisance que les autres....Belle revanche!
Je l'ai quitté, mi-inquiète, mi-heureuse, mais tout s'est bien passé, et il a participé avec enthousiasme aux jeux proposés, demandant quand même le privilège de grimper sur le quad, qu'il avait eu vite fait de repérer dans le garage! Mon fils a une passion (qui tourne parfois à l'obsession) pour les motos, et tous les engins motorisés.
Il s'est couché la bouche pleine de mots de moins en moins décousus, de phrases de plus en plus structurées, pour nous rapporter ce qu'il avait fait.
Ma grande, après une sièste imposée, est repartie pour la deuxième représentantion de son spectacle de danse, heureuse mais fatiguée. Des copines viennent l'admirer ce soir, alors il va fallloir assurer!