La pitié dangereuse
Adolescente, j'étais une inconditionnelle de Stefan Zweig et ce roman fait partie de ceux qui m'ont le plus marquée. Je crois que c'est depuis ce temps que je déteste la pitié, autant comme sentiment à éprouver qu'à susciter. Je l'assimimle à de la lâcheté.
Depuis quelques semaines, je m'interroge sur l'utilité de mon blog, dans lequel on ne trouve pas de couture, pas de tricot, pas de recette de cuisine ou de phrase à l'humour détonnant. Ce n'est qu'une petite fenêtre ouverte sur une vie qui n'a pour originalité que le fait qu'elle est souvent rythmée par les combats, liés à la présence dans cette famille d'un enfant différent, et qu'il faut mener.
Je me suis donc beaucoup questionnée sur les raisons qui font que l'on peut avoir envie de passer par ici, et de temps en temps laisser un commentaire et l'idée que ce soit justement LA PITIE s'est peu à peu insinuée dans mon esprit au point de devenir intolérable.
Je ne sais pas encore ce que je vais faire de cet endroit mais je doute...C'est un peu la tempête en moi et je pense laisser passer du temps, celui de la réflexion...
"le jour où cela arrive aux autres on se dit...pourvu que cela n'arrive qu'aux autres...!"